preambule-de-vie

L'attente impatiente

Mardi 14 juin 2011 à 23:14

Taylor and I had an argument.

Je me dis que tout ça fait réfléchir. Jusqu'où peut-on exposer sa vie privée sur la toile? Ne peut-on pas parler d'une morale, d'amour propre ou d'une éthique de l'Internet? Est-ce qu'il est encore possible d'avoir une vie privée quand tout est chiffré, numérisé, informatisé et transféré sur le net? Notre société actuelle ne nous pousse-t-elle pas à cette absence de pudeur?

"La technologie au profit du capitalisme
Les membres de l'Ecole de Francfort contestent avec une belle unité que le genre humain a évolué grâce à la science et à la technologie, s'opposant violemment aux théories des Lumières qui fondaient sur la raison et sur la science le progrès de l'humanité. Ils affirment même que ces deux disciplines n'ont en réalité contribué qu'à transformer les hommes en esclaves et qu'elles font obstacle au progrès social.

La science  a une influence déshumanisante car elle ne tient pas compte des relations entre les individus. On imagine que nos vies sont rendues plus faciles par la technologie alors que son seul but est de développer notre efficacité et de régler nos existences, nous privant ainsi de notre liberté. Plus nous dépendons de la technologie, plus nos vies sont mécanisées et monotones, plus nous sommes happés par les rouages du capitalisme.

Si la technologie permet aux ouvriers de fabriquer en série des produits, elle ne vient en aucun cas en aide aux travailleurs et n'est d'aucune utilité pour les consommateurs. Il ne faut donc pas confondre progrès technologique et progrès social. La science  et la technologie améliorent le rendement et ne profitent qu'à une minorité.
"

Extrait du livre de philo cité précédemment. Génial vraiment. J'ai découvert des choses très intéressantes sur les sciences cognitives, c'est formidable. Le paragraphe que j'ai cité est un sacré bon bout de gamberge.  Mais je ne vais pas citer tout le bouquin tout de même!

Sur ce, bonne nuit et bonne réflexion.

Lundi 13 juin 2011 à 20:28

Bon le thème est récurent en ce moment, le bac par ci, le bac par là. Il n'empêche qu'on est tous plus ou moins dans la mouise. Oui c'est jeudi la première épreuve et non je n'ai, encore une fois, pas su faire face à la procrastination. Peu importe, le programme est chargé mais pas infaisable. Trois matières, trois jours, ce qui me laisse trois jours pour revoir un an de cours. Maudit bac. Mais aussi maudit moi. Ceci dit, c'est un art d'être fainéant!
A lire : L'Eloge de la Paresse de Eugène Marsan
A finir : le super bouquin de philo qui récapitule toute l'histoire de la philosophie et les grands courants, tout en expliquant clairement les principales notions; La philo de Jay Stevenson,  éd. Marabout pour la modique somme de 15,90€. (Oui je fais de la publicité mais c'est pour la bonne cause, je vais peut-être sauver des vies avec ça.)
L'investissement de l'élève futé : La philosophie de A à Z, éd. Hatier

Vendredi 3 juin 2011 à 13:06

"Je reprends. Ça me manquait. Je repars avec de nouvelles idées, fraîches cette fois-ci. Je change d'endroit!"

 
C'est bon, c'est décidé. Tout devenait malsain dans mon esprit, même mon attitude le devenait. Juste parce que j'ai besoin d'écrire ce qu'il y a ce qu'il se passe. Mais j'en ai assez de me complaire dans la douleur et de pleurer sur mon sort. C'est parti pour quelque chose de neuf, quelque chose de furieusement beau pour moi et bienfaisant pour ma tête. On va contre les vers de Shakespear à présent. "The bright day is done, and we are for the dark."

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